[Marjoliemaman] Recettes emblématiques d’Ille-et-Vilaine et des Côtes d’Armor

Nous continuons notre exploration des saveurs bretonnes en prenant la route de l’Ille-et-Vilaine et des Côtes d’Armor avec deux recettes faciles et succulentes !

Pas évident de faire un choix dans le patrimoine culinaire de ces deux départements tant il est riche ! Pourtant, il y a deux incontournables en ce qui me concerne : la galette-saucisse de Rennes et les fameux cocos de Paimpol.

La galette-saucisse de Rennes, c’est la recette populaire par excellence. Elle réunit deux produits phares du coin : le sarrasin et la charcuterie bretonne. Elle est notamment associée au club de football le Stade Rennais dont les supporters ont pour habitude d’en déguster durant les matchs.

De manière général, on aime la savourer en déambulant, lors des kermesses ou des événements sportifs, enroulée d’une serviette en papier. Les occasions ne manquent pas pour se régaler.

Pour reproduire cette recette à la maison, rien de plus facile même s’il faut avoir le coup de main pour retourner sa galette !

Les ingrédients pour 12 galettes :

- 12 saucisses bretonnes de porc
- 1 œuf
- 500 grammes de farine de sarrasin
- 15 grammes de sel
- 70 centilitres d’eau
- du beurre

La recette :

- Dans un grand saladier, versez votre farine.
- Creusez un puits et cassez l’œuf à l’intérieur.
- Ajoutez l’eau doucement en mélangeant au fur et à mesure avec une cuillère en bois puis battez plus fermement pour obtenir une préparation lisse sans grumeaux.
- Laissez reposer la pâte obtenue durant deux heures en couvrant votre saladier d’un torchon propre.
- Si la pâte est trop épaisse, allongez-la avec un peu d’eau.
- Faites cuire vos saucisses au barbecue ou à la poêle en les dorant bien.
- Beurrez généreusement votre crêpière (appelée bilig en Bretagne) ou votre poêle si vous ne possédez pas d’appareil et versez une louche de pâte à crêpe.
- Quand la galette a bien pris d’un côté, retournez-là.
- Une fois la galette cuite et bien dorée, déposez la saucisse au milieu et enroulez-la autour !
- Dégustez-la à la main avec une bonne bière ou un cidre paysan, breton évidemment !

Quant au coco de Paimpol, c’est le bijou des Côtes-d’Armor ! Il s’agit d’une variété de haricot commun qui bénéficie d’une AOC (appellation d’origine contrôlée) depuis 1998 et même d’une AOP (appellation d’origine protégée) . Introduite en 1928 par un marin de la Marine Nationale, cette variété vient d’Argentine. Elle est produite dans une zone géographique limitée dans le nord-ouest des Côtes-d’Armor, dans la région de Paimpol.

Le coco se trouve sur les étals de juillet à octobre. On le reconnait à sa forme ovale presque ronde, à couleur jaune paille et aux marbrures violettes de sa cosse.

Il est délicieux cuit à la cocotte en accompagnement du cabillaud et se marie très bien avec la tomate.

Chez moi, on aime le déguster froid, en salade. Toute la famille se régale et bonnes nouvelles, il est peu calorique et grâce à sa peau très fine, il ne provoque pas de flatulence !

Les ingrédients pour deux personnes :

- 200 grammes de coco de Paimpol
- 1 oignon
- 2 grosses tomates
- 1 carotte
- 1 oignon frais
- ½ petit poivron doux
- basilic
- persil
- moutarde violette
- huile d’olive
- vinaigre de cidre
- sel
- poivre

La recette

- Dans un fait-tout, faites revenir l’oignon émincé avec de l’huile d’olive. Ajoutez les cocos et laissez mijoter durant 3 minutes à feu moyen.
- Ajoutez ensuite un volume d’eau suffisant pour couvrir les cocos et portez à ébullition durant 25 minutes.
- Une fois les cocos cuits, laissez-les refroidir puis versez-les dans un saladier.
- Ajoutez les tomates coupées, l’oignon frais, la carotte et le poivron coupés en petits morceaux pour varier les textures et apporter du croquant.
- Ajoutez les herbes à votre convenance.
- Réservez au frais durant 30 minutes.
- Servez avec une vinaigrette : 1 cuillère à café de moutarde violette, 1 cuillère de vinaigre de cidre, 3 cuillères d’huile d’olive. Salez, poivrez.

Vous savez quoi ? En écrivant ces recettes, je me dis que le mariage des deux peut même faire un excellent repas !

Et pour aller plus loin, n’hésitez pas à rejoindre la SGSB : l’association de Sauvegarde de la Galette Saucisse Bretonne